47 ans, Adjoint administratif.
Né le 16 septembre 1896 à Plestin-les -Grèves (22).
Mousse à l’école de Brest au 1er juillet 1911, il est engagé volontaire le 16 septembre 1912.
Il a participé à la Première Guerre mondiale (sur le cuirassé “France” jusqu’en 1917, médaille militaire), puis il a servi à terre, ou aux colonies (aviso-sloop Cassiopée). Il accède au grade de Premier maître Fourrier à compter du 1 octobre 1928. Il devient ensuite commis de marine, à Cherbourg, Toulon et Brest puis Adjoint administratif de 1ère Classe.
Il est le troisième d’une fratrie de 5 enfants : un frère ainé (notaire à Prat) et trois sœurs dont les deux plus jeunes seront religieuses.
Marié en 1925 avec Jeanne ROPARS (1900-1973)
De leur union naîtront Marguerite en 1926 (décédée à l’âge de 2 semaines) puis en 1929 les deux frères jumeaux : Joseph et Jean.
Jeanne et ses deux fils (qui seront pupilles de la Nation en 1946) s’étaient réfugiés à Plestin-les-Grèves, dans leur famille du Porjou, dès 1943.
Jeanne et Jean se voient de temps en temps : Jean va jusque Plestin via Morlaix et Jeanne revient à Brest.
Dernier domicile au 10 rue Hoche à Lambézellec (29), une maison “neuve” de 1936. (adresse devenue 55 rue Hoche, Brest en 1945).
Le 7 août 1944, début du Siège de Brest, Jean est vu pour une dernière fois à son travail. Le Service de la Solde, comme bon nombre de services, est contraint de fermer. Dès octobre 1944, sans aucune nouvelle de son époux, Jeanne se lance dans une longue et pénible quête pour faire reconnaître la disparition de celui-ci et faire valoir ses droits. Un jugement de 1946 confirmera la très probable disparition de Jean, dans l’abri, le 9 septembre.
Remerciements à Mr Jean-Michel ROPARS (petit-fils) pour les informations familiales et les documents confiés (juin 2023).,
(données de généalogies non disponibles en mode “mobile”)
Ascendance paternelle.
La famille ROPARS est originaire de Plestin-les-Grèves (22) et Lanmeur (29). Ses ancêtres étaient cultivateurs.
Ascendance maternelle.
Des ancêtres issus du pays de Plestin-les-Grèves (22) et Plouigneau (29) qui étaient laboureurs et cultivateurs.
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