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.Victime D.P. Identifiée Mort pour la France

SCHEIDHAUER Jeanne

née LEGOT

64 ans, Résistante,
épouse SCHEIDHAUER.

Née le 19 avril 1880 à L’Île NOU en Nouvelle-Calédonie (Quartier de Nouméa) .
 Son père y était en poste comme Capitaine dans l’Infanterie de Marine.

Elle se marie en octobre 1902 à Brest avec Michel SCHEIDHAUER.

Ils auront 5 enfants entre 1903 et 1918 (tous nés à Brest) et un petit dernier (Bernard) né en 1921 à Landau en Allemagne.

Octobre 1942, ce plus jeune fils, Bernard, intégré à la RAF après son arrivée en Angleterre, a été touché en vol lors d’une mission en Normandie. Contraint d’atterrir à Jersey, il a été neutralisé par les Allemands qui occupent l’île, puis interné dans un Oflag sur le continent… Le 30 mars 1944, il est assassiné (à 22 ans) par la sécurité militaire allemande, après s’être enfui du camp de Sagan, en Silésie, où il était prisonnier, et avoir été repris. (une rue du quartier de l’Harteloire porte son nom en sa mémoire)
(source : resistance-brest.net)

Domiciliée au 1 rue Neptune à Brest.

En 1943, Jeanne héberge chez elle, à plusieurs reprises, des aviateurs alliés avant leurs rapatriements clandestins vers Londres.

Fin février 1944, l’étau se resserre sur son mari en raison de leurs actions de résistance. Il démissionne du poste de responsable de la Défense Passive de Brest et s’empresse de se mettre “au vert” dans une maison discrète de Rambouillet. C’est là qu’il apprendra en mars le décès de leur jeune fils puis, en septembre, le décès de son épouse Jeanne dans l’abri.

Jeanne, restée à Brest, poursuit son activité au sein de la Défense Passive (gardienne d’immeuble) pendant le Siège et jusqu’au triste jour du 9 septembre.

Elle est inhumée le 6 novembre 1946 au cimetière de Brest dans le caveau familial.

(données de généalogie non disponibles en mode “mobile”)

Ascendance paternelle : de Joinville en Haute-Marne. Son père (militaire) est décédé au Tonkin alors qu’elle avait 13 ans.

Ascendances maternelles : CREN du Finistère (Guiclan puis Brest) par son grand-père (Officier de Marine et gouverneur de Saint Pierre et Miquelon en 1866) et SAINT-FÉLIX des Antilles (Martinique) par sa grand-mère.

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ADAM Camille

56 ans, Infirmière et résistante.

Née le 1er août 1888 à Brest.

Célibataire. “Tante Mie”

Troisième d’une fratrie de sept enfants, elle est la première à décéder (excepté son plus jeune frère 1902-1904).

Résistante (Agent de liaison) au sein du réseau CENTURIE . en liaison entre l’avocat brestois, Henri LE GOASGUEN et la résistante parisienne Mme Yvonne PAGNIEZ.
Elle est l’amie d’une autre victime, Mme Jeanne SCHEIDHAUER , à qui elle rend visite quotidiennement. [source biographique : Grégoire MACQUERON son arrière-petit-neveu]
le réseau CENTURIE sur Brest

Dernier domicile connu au 46 rue du Château, à Brest.

Inhumée au cimetière de Saint-Martin le 12 août 1946. [Carré 06-R09-F09 à 12] (Brest)

(données de généalogie non disponibles en mode “mobile”)

Ascendance paternelle :
de Toulouse (Haute-Garonne) et d’Alsace-Lorraine pour les racines les plus lointaines. Son père était Contre-Amiral à Brest.

Ascendance maternelle :
100% brestoise sur 3 générations. Son arrière-grand-père Louis LE GLÉAU y était pharmacien.

La famille HOLLEY est bien connue sur Brest comme propriétaire de salles de cinémas-théâtres :
Le ComŒdia (devenu un ‘Espace d’Art‘), le Rex (actuel Mac-Orlan) et le Sélect (désormais ‘Théâtre de l’Instant’, rue Robespierre). Ces salles ont eu comme architecte, Michel OUCHACOFF, lors de la reconstruction de Brest à partir de 1946. Michel OUCHACOFF est cousin avec Alexandre OUCHACOFF qui figure aussi parmi les victimes de l’abri.